Des partenariats de soins centrés sur le patient comprennent: l’exploration des maladies du patient et son expérience; la compréhension de la personne entière dans son contexte; trouver un terrain d’entente; et améliorer la relation entre le patient et l’équipe de soins.
L’approche centrée sur le patient adoptée par l’Équipe du projet PACE in MM comprend deux facettes ou composantes principales : les partenariats centrés sur le patient entre patients et équipe de soins, et coordination/intégration/transition.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la multimorbidité est une condition médicale qui nécessite une prise en charge sur une période de plusieurs mois, voire des décennies. La cooccurrence de plusieurs conditions médicales chroniques (deux ou plus) chez un même individu est la définition de la multimorbidité la plus acceptée.
La définition de multimorbidité adoptée par l’Équipe du projet PACE in MM est un compte de trois maladies chroniques ou plus, ce qui identifie, dans plusieurs cas, une population plus vulnérable (au sein du spectre de maladies chroniques) avec des besoins plus élevés (faible revenu ou pauvreté, résultats plus péjoratifs et processus de soins plus compliqués).
Un problème de santé nécessitant une prise en charge continue sur une période de plusieurs années ou décennies (par ex. : asthme, cancer, dépression, diabète, maladies cardiaques).
« On a eu recours à diverses définitions pour décrire les services de première ligne. Mais avant tout, il s’agit de services de premier niveau universellement accessibles qui servent à promouvoir la santé, à prévenir les maladies et à offrir des services diagnostiques, curatifs, de réadaptation, de support et palliatifs. » (Lamarche 2003, p. 2).
Cette définition est plus large que celle proposée par Santé Canada (2001), qui définit les services de première ligne comme « le point de premier point de contact des Canadiens avec le système de santé, habituellement via son médecin de famille ». Toutefois, ces deux définitions, ainsi que plusieurs autres « sont écrites dans un langage qui ignore les différences en besoins de soins de santé primaires des hommes et des femmes » (Donner and Pederson, 2003 p. 4). L’Équipe du projet PACE in MM porte une attention particulière à la dimension du genre dans ses analyses.
Une synthèse réaliste propose en premier lieu de rendre explicite les mécanismes sous-jacents du fonctionnement d’une intervention dans un contexte donné, et ensuite, en se basant sur ces mécanismes, et leurs interactions dans ce contexte, de s’assurer que les résultats observés (attendus ou inattendus) dépassent la déclaration d’un effet d’une intervention (Pawson, 2013; Wong, Westhorp, Pawson et Greenhalgh, 2013; Pawson et al., 2004; Pawson et Tilley, 1997). L’approche réaliste préconise aussi l’utilisation de données quantitatives et qualitatives pertinentes (Pollitt, 2013, Pawson et Tilley, 1997).